Florence Morel Publié
Face au manque chronique de praticiens et d'institutions, ainsi qu'à la dégradation de la santé mentale des plus jeunes depuis la pandémie de Covid-19, de nombreux parents peinent à trouver une prise en charge pour leur enfant en souffrance.
"Nous investirons fortement sur la santé physique et mentale de nos enfants, car c'est ainsi que nous préparons au mieux l'avenir." Si la promesse du ministre de la Santé, François Braun, lors de ses vœux, lundi 30 janvier, concerne aussi la santé mentale des plus jeunes, ce n'est pas un hasard. Les professionnels n'ont de cesse d'alerter sur la situation alarmante de la pédopsychiatrie, plus particulièrement depuis la pandémie de Covid-19. A l'instar de la Défenseure des droits, Claire Hédon, qui a signalé, dans un rapport publié en novembre 2021, le manque de moyens matériels et humains. "En ville, plus d'une dizaine de départements sont totalement dépourvus de pédopsychiatres libéraux", a-t-elle souligné.
Et quand des pédopsychiatres sont présents, ils sont parfois débordés. Or, des milliers d'enfants et d'adolescents ont besoin d'un accompagnement régulier et de traitements pour soigner leur dépression, leur hyperactivité ou encore leurs troubles du comportement alimentaire. Chaque jour, des familles tentent, comme elles le peuvent, de surmonter ces lacunes. Franceinfo a recueilli six témoignages, alors que les travaux préparatoires des assises de la pédiatrie et de la santé de l'enfant ont été lancés mi-janvier par le ministre et que leurs conclusions sont attendues au printemps.
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