Paolo Spriano 22 févr. 2023
La médecine est une profession très complexe. Les médecins sont appelés à poser des diagnostics, à élaborer des plans de traitement et à émettre des pronostics sur l’évolution de la maladie et le devenir de leurs patients. Dans la pratique clinique, ils sont souvent confrontés à des cas où un patient présente des symptômes communs à plusieurs pathologies. Pour établir la cause réelle, le médecin doit effectuer un diagnostic différentiel. Ce processus implique de recueillir les antécédents médicaux de la personne, de procéder à un examen ciblé et de prescrire les examens complémentaires nécessaires. Faut-il s’étonner, dès lors, que l’incertitude fasse partie du quotidien des médecins ?
L’analyse des décisions en médecine montre qu’il existe un niveau élevé d’incertitude lorsque la meilleure décision que le médecin peut prendre n’est pas de prime abord évidente (c’est-à-dire, lorsque de nombreuses solutions sont perçues comme bonnes) et lorsque le problème est un problème qui se produit peu fréquemment ou qui exige un haut niveau de connaissances.
Il pourrait être utile de disposer de stratégies pour faire face à l’incertitude, selon un éditorial publié dans la revue The American Journal of Medicine. L’auteur, le Dr Daniel M. Lichtstein, mentionne les aspects de la pratique clinique quotidienne auxquels ces stratégies peuvent s’appliquer.
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