La psychiatrie, qui n’était déjà pas en très bon état avant la crise du Covid, souffre des mesures barrières et de distanciation physique toujours en vigueur. A Strasbourg, des infirmières de psychiatrie s’inquiètent de mutations d’un site à un autre, qui rompent le lien de confiance avec leurs patients.
Parmi les soignants qui ont manifesté, ce mardi, à Strasbourg, des infirmières en psychiatrie qui travaillent à l’Epsan (Etablissement public de santé Nord-Alsace). « Nous avons très peu d’informations sur le Ségur de la santé, explique Catherine Cordier. Nous avons répondu au questionnaire. » Elle qui a un diplôme d’infirmière de secteur psychiatrique, disparu en 1994 mais auquel elle tient, au point qu’elle a refusé d’opter pour un diplôme d’État qui lui était proposé et a préféré faire un diplôme universitaire en psychiatrie.
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