Les soignants essorés par la crise liée au nouveau coronavirus n’ont pas tous les mêmes besoins pour s’en remettre. Vacances en famille, debriefing en équipe ou parfois thérapies : les remèdes sont à évaluer au cas par cas, « notamment au nom d’antécédents et de passés très variables ».
Climat d’angoisse
Au plus fort de la crise sanitaire, les soignants ont travaillé dans un climat d’angoisse, avec la menace permanente d’un manque de lits, de médicaments, de professionnels qualifiés et de dispositifs de protection pour les malades aussi bien que pour le personnel, soulignait en juin l’Académie nationale de médecine.
Myriam Bellon, médecin anesthésiste-réanimateur à Paris dans un hôpital privé à but non lucratif, évoque ainsi un premier mois « dont elle se souviendra toute sa vie » avec « les ordres et les contre-ordres », la nécessité de « faire évoluer ses pratiques » et surtout les patients « gravissimes ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire