L’équivalent de neuf temps pleins seront supprimés du service psychiatrie à l’hôpital Duchenne. Les salariés, vent debout, ont été reçus par le conseil de surveillance
Après avoir distribué des tracts à l’entrée de l’hôpital, gênant légèrement la circulation, les grévistes se sont dirigés vers l’inauguration du centre de rééducation.
Le 15 novembre, l’hôpital Duchenne annonce la suppression de 9 postes au service psychiatrie, une baisse de moyens et la vente d’un bâtiment. Lundi 21 novembre, les employés, en grève, distribuent des tracts aux abords de l’hôpital, ralentissant la circulation entre 15 h et 16 h. Ils se sont ensuite rendus à l’inauguration officielle du centre de rééducation. Le conseil de surveillance de l’hôpital les a reçus vers 18 h.
En conséquence des postes supprimés, les employés du service craignent une baisse significative de la qualité des soins, une insécurité lors de la prise en charge des patients ainsi qu’une tension supplémentaire engendrée par une charge de travail plus lourde et des épuisements professionnels fréquents.
« Il y a actuellement 80 patients hospitalisés dans ce service et plus de 200 à l’extérieur. La psychiatrie tourne avec huit médecins et on nous en enlèverait deux, ainsi qu’un poste d’infirmier et l’on va vers la mutualisation des tâches entre les ASR (assistants spécialistes régionaux, Ndlr) et les ASH/ASI (agent de service hospitalier, Ndlr), qui n’ont clairement pas les mêmes qualifications. L’un a une spécialité médicale, l’autre est chargé du nettoyage... », lance, incrédule, un infirmier.
Selon certains employés du service, on comptabilise actuellement plus de 3 900 heures supplémentaires, « alors qu’on ne nous a pas encore supprimé les postes ».
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