L’Institut de veille sanitaire a étudié pendant dix-huit ans la mortalité de plus de 40 000 agents et ex-agents de l’administration pénitentiaire (32 000 hommes et 11 000 femmes). Une somme de chiffres de laquelle il ressort un fait incontournable : tous personnels confondus, le nombre de suicides recensés est supérieur de 21 % à la moyenne observée dans le reste de la population alors que, globalement, les personnels pénitentiaires affichent une sous-mortalité, notamment dans la filière de direction.
Cet « excès de suicide » est observé en particulier chez les hommes de la filière surveillance âgés de 35 à 44 ans et de 45 à 54 ans avec 166 décès enregistrés contre 136 statistiquement prévus. Étrangement, la période 2000-2004 n’est pas touchée par ce phénomène.
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