23 février 2022
Dans une petite ruelle des faubourgs de Tuzla, au nord-est de la Bosnie, un bâtiment paisible borde la route avec l’inscription : « Vive Žene ».
A l’intérieur, deux psychothérapeutes, Augustina Rahmanovic et Amra Muradbegović, consultent les dossiers des patients du jour : « aujourd’hui nous avons quelques consultations privées et une thérapie de groupe dans cette pièce », explique Augustina en entrant dans une salle où une quinzaine de chaises sont disposées dans un coin.
Etablie en 1994, en pleine guerre de Bosnie (1992-1995), l’association fournit une aide psychosociale à 450 femmes et enfants victimes de stress post-traumatique lié à la guerre.
« Nous voulons créer un espace de parole où les gens se sentent en sécurité pour soigner les plaies de la guerre. Notre travail est essentiel, car 25 ans après le conflit, de nombreux Bosniens sont encore traumatisés », affirme Amra.
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