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Réclamant des renforts et des moyens supplémentaires à l'appel de la CGT et de Sud santé 79, des agents et soignants des services psychiatriques de l'hôpital de Niort invitent le directeur de l'établissement à les rencontrer.
Dans le cloître du centre hospitalier de Niort, ils ne sont certes pas très nombreux lundi 26 avril 2021 en début d'après-midi. Pourtant les agents et soignants des services psychiatriques restent déterminés. S'ils affirment une bonne participation à la grève dans les services à l'appel de la CGT et de Sud santé 79, peu ont pu assister à l'assemblée générale proposée du fait de leur assignation.
Maxime Bain pour la CGT rappelle les précédents événements. À la suite du mouvement du 8 avril 2021, au dépôt d'un droit d'alerte pour danger grave et imminent et à la tenue d'un CHSCT extraordinaire, trois pistes ont été proposées par la direction : la fermeture d'un service, la fermeture de lits ou le développement de travail en binôme avec les aides soignants. Pour les premières propositions, elles ne paraissent pas "entendables" selon le sydicaliste et les personnels réunis. Quant à la troisième, un glissement de tâches est évoqué.
" L'hôpital général rapporte de l'argent contrairement à la psychiatrie "
Alors pas question d'accepter ainsi ces solutions, d'autant que le manque d'effectifs en psychiatrie n'est pas récent, remontant à 2015, et un chiffrage atteignant 26 postes en 2018. Dans la voix de tous, c'est une inquiétude réelle qui demeure : " Quel avenir pour nos services" et une revendication forte qui persiste : "Une demande de moyens pour sauver la psychiatrie."
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