LE 28/04/2021
À retrouver dans l'émission
LE REPORTAGE DE LA RÉDACTION
par Anne Fauquembergue
Depuis 2018, une dizaine d’associations en France sont habilitées par l’Etat afin de développer des "cohabitations solidaires". En janvier 2021, 332 cohabitations étaient en place. Pour les réfugiés, ce petit maillon de la politique d’intégration est précieux au temps du covid.
Selon la Dihal, la délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement, en janvier 2021, 322 cohabitations solidaires étaient en cours. Un chiffre en légère baisse par rapport aux mois précédents du fait de la crise sanitaire. Ce dispositif regroupe deux types d'accueil : des réfugiés hébergés chez des "citoyens" de la société civile et des réfugiés en colocation. Depuis 2019, plus de 1 000 personnes ont pu bénéficier de ce programme via une dizaine d'associations habilitées par l'Etat.
L'exemple de Mariama Bah dans la famille Combeau dans les Yvelines
Camille et François Combeau ont déménagé avec leurs deux enfants en 2019 à Maisons-Laffitte dans les Yvelines. Le couple a désormais plus d’espace et surtout une petite dépendance dans le jardin qui permet d’accueillir Mariama Bah, une réfugiée guinéenne, explique Camille Combeau :
Quand nous étions à Paris, la question ne se posait pas faute de place. L'idée a germé après notre déménagement pendant le confinement. Notre dépendance était libre. Nous avons d'abord pensé à la proposer à une femme battue mais cette idée présentait des risques. A l'exemple d'un couple d'amis, nous nous sommes mis en lien avec l'association "réfugiés bienvenue" qui nous a présenté Mariama.
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