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dimanche 27 septembre 2020

Ces parents qui ne peuvent plus «saquer leur gosse» après le confinement

 SLATE

«En juillet je n'en pouvais plus d'être mère», nous raconte Lucille. | Markus Spiske via Unsplash
«En juillet je n'en pouvais plus d'être mère», nous raconte Lucille. | Markus Spiske via Unsplash

«J'ai pas signé pour ça quand j'ai décidé d'avoir des enfants», m'explique Lisa* sur le pas de sa porte, alors que sa fille de 7 ans et son fils de 5 ans bondissent derrière elle à l'intérieur de l'appartement.

Nous sommes en mai 2020. Cette architecte de 36 ans a mal vécu ce printemps pendant lequel elle télétravaillait alors que son compagnon continuait à se rendre au bureau: «C'est juste trop, trop d'enfants, trop de travail scolaire, trop de réunions en ligne, trop de repas à préparer. Je me rends compte, mais je le savais, que j'ai fait des enfants justement parce que je ne pensais pas avoir à tout prendre en charge. Pour moi, la crèche, l'école, la cantine en semaine rendent possible le fait d'être parent. En fait, je n'ai pas la vocation d'être mère autant de temps dans ma vie, ce n'était pas le projet.»

[...] 

Des ambitions qui pourrissent la vie

Évidemment, cela n'échappe pas aux professionnel·les de la santé un tant soit peu attentives comme cette pédiatre contactée sur Twitter qui écrit sous le pseudo Charge mentale pédiatrie: «Je vois beaucoup de femmes en burn out post-confinement après avoir géré non pas une double mais une quadruple journée (télétravail, école à la maison, tâches domestiques et charge émotionnelle/esthétique).»

Comme l'explique la psychologue Sophie Marinopoulos, créatrice de l'association d'écoute parentale Les pâtes au beurre –j'adore ce nom–, les appels ont explosé et le standard a fonctionné à triple régime depuis mars. Pour elle, le contexte et les injonctions contemporaines à la parentalité sont à mettre en cause.

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