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Le délégué général du Souvenir Français s’était offusqué de la présence prolongée de banderoles sur les ronds point de Lannemezan. Michel Dabat secrétaire CGT des hôpitaux de Lannemezan lui répond.
Suite au communiqué d’Alain Roche le délégué général du Souvenir français des Hautes-Pyrénées paru dans notre édition du mardi 18 août sous le titre "Non à l’affichage abusif et prolongé" Michel Dabat le secrétaire du syndicat CGT des Hôpitaux de Lannemezan répond. Il en profite pour notamment faire le point des promesses non tenues du gouvernement en faveur de l’hôpital public.
"Les stigmates d’une guerre dit-il ne s’estompent pas le jour de la signature de l’armistice. Mais aujourd’hui je me permets de rappeler à l’ensemble de notre société que la guerre n’est pas finie. Tous les marqueurs sont officiels, l’assaillant est déjà là et prêt à mener une nouvelle bataille. La vie des hôpitaux malgré toutes les annonces faites par le gouvernement n’a en rien changé".
Il n’y a pas eu précise Michel Dabat d’abolition de la dette hospitalière créée par les gouvernements successifs, depuis la mise en place de la loi Bachelot (tarification à l’acte, conseils de surveillance). Il n’y a pas eu de mesures concrètes s’agissant de la formation médicale et paramédicale, pas de réouverture de lits en perspectives, guère plus pour la psychiatrie.
Et s’adressant au délégué général du Souvenir Français : "J’ose rappeler à ces gens que ces banderoles dérangent, que le monde hospitalier a été de toutes les guerres. Le rond-point des anciens combattants en est une des stigmates et la prise en charge de ces combattants et aujourd’hui anciens combattants est faite par le monde hospitalier en grandes difficultés. Il n’y a pas de pays sans paysans, qui sont les jardiniers de ce territoire permettant ce tourisme tant chéri pour des raisons économiques.
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