Publié le 19 juin 2020
Les enquêtes réunies par l’Observatoire national du suicide (ONS) montrent comment les actes suicidaires touchent les chômeurs et les personnes en activité exposées aux risques psychosociaux (RPS)
L'acte de suicide ne peut pas avoir pour seule cause la fragilité individuelle. Mesurer l’impact des conditions de travail ou de chômage dans le suicide nécessite une amélioration des sources administratives et statistiques. © naka - stock.adobe.com
L’Observatoire national du suicide (ONS), créé en 2013, s’intéresse depuis 2018 à la question du suicide en lien avec la situation professionnelle des personnes. Il en présente ses dernières données dans son quatrième rapport "Suicide : quels liens avec le travail et le chômage ? Penser la prévention et les systèmes d'information".
À la suite notamment de la médiatisation des suicides sur le lieu de travail, l’ouverture du procès des dirigeants de France Télécom en mai 2019, il est nécessaire de mesurer les interactions entre risques psychosociaux (RPS), santé mentale et suicide afin de mettre en place des préventions efficaces.
Les travaux présentés ayant été menés avant la pandémie de Covid-19, l’ONS étudiera par la suite les effets de la pandémie et du confinement sur les conduites suicidaires des chômeurs, des professionnels et des personnes de tous âges.
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