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Depuis le début du confinement, le suivi de Karine (1) est à l’arrêt. Cette Figeacoise qui souffre de trouble bipolaire, une maladie mentale chronique, depuis de nombreuses années, se sent totalement "lâchée" depuis un mois et l’instauration du confinement. L’isolement se fait d’autant plus sentir sans un soutien minimum des thérapeutes familiers.
"Mes rendez-vous ont été annulés et puis plus rien" témoigne la patiente désemparée et inquiète. "On n’a plus aucun suivi du jour au lendemain. Le Centre médico-psychologique de Figeac a été fermé, ce que je comprends très bien en raison d’un manque de moyens. Si vraiment ça ne va pas, on peut quand même téléphoner à la psychologue mais elle rappelle seulement deux ou trois jours plus tard. Même chose avec mon psychiatre à Leyme. Seules les urgences sont assurées…". Certaines consultations ont tout de même pu reprendre par visioconférence. Mais pas pour Karine. Le manque des rendez-vous physiques réguliers est compliqué à gérer.
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