Les congressistes réunis au musée du piano. St. Guillaume
L'enceinte du Musée du Piano, jouxtant le site de l'USSAP-ASM, a dans un premier temps concentré les congressistes pour les discours d'ouverture. Après cela, huit équipes se sont succédé pour présenter au public le résultat de leur réflexion sur leur pratique.
Parmi ces présentations, l'unité de soins pour adolescents de l'USSAP-ASM, basée à Carcassonne, est revenue sur la situation vécue en octobre 2018 lors des inondations. Elle a analysé comment l'accompagnement soignant immédiat et spontané a permis de maintenir un sentiment de sécurité chez les jeunes, à un moment de stress majeur et de pertes de repères, en soulevant une question : comment continuer à être dans le soin malgré un bouleversement du cadre institutionnel ?
Un «bar thérapeutique»
La Fondation Bon Sauveur d'Albi est intervenue sur le «bar thérapeutique», tantôt alternatif à l'hospitalisation, complémentaire dans un parcours de soins dont les objectifs sont de rompre l'isolement, de (re) tisser des liens ainsi que pour s'inscrire dans la cité tout en permettant de soutenir un travail de réhabilitation de la personne.
Le CHU Purpan de Toulouse a exposé «l'Intervention Précoce et Suivi Infirmier auprès des Tiers, qui participent à la première hospitalisation sans consentement d'un proche aux urgences psychiatriques», tandis que le CH Marchant de Toulouse a présenté le travail de l'Équipe Mobile d'intervention du Handicap Psychique autour de la déficience intellectuelle et des comorbidités psychiatriques.
Il a également été question de «réhabilitation et famille» avec le centre de réhabilitation psychosociale de l'USSAP-ASM venu parler du développement d'un «dispositif patient acteur», mais aussi, avec l'équipe du Carrefour des Expressions USSAP-ASM, de thérapie médiatisée.
L'après-midi, les 140 professionnels se sont répartis en table ronde dans divers sites de l'hôpital autour de thèmes comme «l'articulation entre sanitaire et médico-social», les dispositifs d'accès au logement», «les parcours des adolescents aux problématiques multiples», «les apports des ateliers d'art-thérapie, numériques, ou de la médiation équine».
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