Paris, le samedi 2 février 2019 – Alors voilà*. C’est le genre de personne que l’on adore détester ; et la facilité marketing de cette formule n’est pas mal adaptée au sujet. Le docteur Baptiste Beaulieu aurait horripilé ceux qui assuraient que l’on ne fait pas de littérature avec de bons sentiments. Ce médecin généraliste, également écrivain, a pourtant fait de la bienveillance et de l’empathie les principes directeurs de son art et de son exercice. On ne compte plus le nombre de notes sur son blog glorifiant la force de l’amour, du lien et de la compassion. N’en jetez plus. Et pourtant, dans notre monde (qui n’est sans doute pas si différent des anciens mondes), même ceux qui semblent être le mieux adaptés aux diktats du moment (et la bienveillance en fait partie) peuvent un jour être la cible des redresseurs de torts partout en embuscade sur la toile et notamment sur Twitter.
La vérité pure et simple est très rarement pure et jamais simple
Alors voilà. Le très médiatisé Baptiste Beaulieu, repéré par sa belle plume et son sens de l’empathie, tient depuis le mois de septembre une chronique sur France Inter. Très appréciée, elle fait souvent fondre les auditeurs. Dans sa dernière sortie en date, il s’est interrogé sur un sujet vieux comme la médecine : doit-on forcément toujours dire la vérité aux patients ? Cette question ancestrale a connu, on le sait, des réponses qui ont fortement évolué au cours du temps.
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