Jessica Richard 8 mai 2017
Le entre d’urgences psychiatriques (CUP) du littoral neuchâtelois a ouvert il y a quatre ans, venant combler une lacune dans le canton. Depuis, sa fréquentation a doublé. Installé au sein des urgences de l’Hôpital de Pourtalès, il prend en charge une vingtaine de patients par jour. Reportage.
Des senteurs d’huiles essentielles nous accueillent dès que l’on pénètre dans les locaux du Centre d’urgences psychiatriques de Neuchâtel. Cet égayement olfactif tranche avec l’odeur de l’hôpital. Une initiative des deux secrétaires de la réception et des infirmières, sensibles à la naturopathie. Soucieuses d’offrir une atmosphère apaisante, elles diffusent également une musique aux tonalités calmantes. «C’est un point capital pour nous, explique le médecin-chef Stéphane Saillant, les gens doivent se sentir accueillis.» Dans le couloir, quelques tableaux colorent les murs.
Pour comprendre le déroulement de la prise en charge, il faut d’abord faire un détour par le desk des urgences somatiques de l’Hôpital de Pourtalès, responsable de l’aiguillage des personnes concernées vers l’unité du Dr Saillant. «C’est souvent ici qu’arrivent les patients. Ils peuvent y accéder par l’entrée principale de l’hôpital ou par le parking souterrain. C’est aussi cette voie qu’empruntent les gens durant la nuit, ainsi que les ambulances ou la police. Il n’y a pas de manière particulière de venir à nous.»
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