| 12.05.2017
Le syndrome de fatigue chronique (SFC), encore appelée encéphalomyélite myalgique (EM), toucherait 15 000 personnes de tout âge en France. Elle survient souvent à la suite d'une infection et est classée comme maladie neurologique grave par l’OMS depuis 1992.
Il s’agit d’une entité clinique distincte, à ne pas confondre avec la fatigue chronique ou avec la fibromyalgie. Les symptômes variés et l’absence d’un test diagnostique fiable entraînent une errance thérapeutique (7 ans de délai en moyenne pour obtenir un diagnostic, selon une étude de l’Association française du syndrome de fatigue chronique, en 2015) et la qualité de vie des patients est fortement détériorée, d’autant plus qu’ils doivent faire face à l’incompréhension de leur entourage. Sa prise en charge est aussi mal codifiée et sa physiopathologie n’est pas élucidée.
Un nouveau concept, celui de Systemic Exertion Intolerance Disease (ou Syndrome d’intolérance systémique à l’effort en français) a été proposé en 2015. Et une récente étude cas-témoin montre que les personnes souffrant du SFC présentent une dysbiose intestinale et des perturbations des voies métaboliques bactériennes qui pourraient influencer la gravité de leur maladie.
Une campagne sur les réseaux sociaux a lieu le 12 mai sur la page Facebook de la journée internationale de reconnaissance de la maladie, et une journée de conférences et de témoignages de patients aura aussi lieu à Lyon le 13 mai.
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