Les structures belges ne sont pas adaptées à une prise en charge des prisonniers internés sur le long terme, clame le Conseil de l’Europe.
Le Comité européen pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants (CPT) du Conseil de l’Europe appelle une nouvelle fois les autorités belges à revoir entièrement la politique relative à la détention des internés en annexe psychiatrique.
«Ces structures prévues pour un accueil temporaire et transitoire ne sont, en principe, pas adaptées à la prise en charge prolongée de patients psychiatriques», ressort-il du rapport 2013 sur la Belgique publié jeudi par le CPT, qui pointe le fait que la durée de séjour dans les annexes psychiatriques est souvent supérieure à deux ans.
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