Troisième volet de notre série consacrée à la psychiatrie. « Le malade psychique ne peut vivre seul, il est incapable d’autonomie et de bonnes relations aux autres », entend-on souvent. Jean Desrumaux, délégué régional de l’Unafam démontre le contraire.
Bien sûr l’idée à la dent dure, le malade psychique n’est pas capable d’autonomie. Alors pensez donc, le laisser en appartement… Jean Desrumaux a souvent entendu cette réflexion et d’autres du même genre. Il est aujourd’hui délégué régional de l’Unafam pour la Franche-Comté, (Union nationale des amis et familles de malades psychiques). Il est entré comme parent dans l’association qui accompagne les familles et fait entendre leur voix auprès des instances officielles.
« La grande majorité des malades psychiques vivent en ville. C’est donc possible bien sûr. Mais ils vivent plus ou moins bien parce que la maladie et ses effets varient en intensité dans le temps. Les malades ont besoin d’être accompagnés. Le plus souvent le rôle incombe aux familles qui assurent une veille. Visites, coups de téléphone, chacun gère comme il peut. » Jean Desrumaux sait combien cet accompagnement est difficile à mettre en place. Il faut que le malade accepte la présence d’un tiers.
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