MOTHERBOARD 31 March 2016
La plupart des gens normaux passent un temps conséquent à penser aux pires façons de mourir. Pour ma part, ça inclut la mort par incinération, la noyade, être attaquée par un ours, et voir ma tête être lentement dévorée par des fourmis rouges pendant que le reste de mon corps est enterré. Mais un groupe de chercheurs de l’université de Californie vient de publier une liste nettement plus sympa et utile qui recense 11 critères susceptibles de contribuer à une « mort heureuse » - autrement dit, les meilleures façons de mourir.
Publié dans l’American Journal of Geriatric Psychiatry, l’article passe en revue 32 études qualitatives ou quantitatives concernant les préférences des individus en matière de façon de mourir, eux-mêmes divisés en trois groupes : les patients, les membres de la famille (avant ou pendant le deuil), et le personnel médical.
Les chercheurs se sont aperçus que les trois groupes estimaient que le bien-être d’une personne à la toute fin de sa vie dépendait de 11 éléments distincts.
Selon l’étude, ces indicateurs sont les suivants : « la préférence pour une certaine façon de mourir, l’absence de douleur, la religiosité/spiritualité, la sérénité émotionnelle, le sentiment d’avoir bien vécu, le choix du traitement, la dignité, la famille, la qualité de vie, la relation avec les soignants, et les “préférences diverses“. »
L’idée, ce n’est pas qu’il faut cocher toutes ces cases pour avoir une mort pas trop pénible, mais que l’on peut considérer ces indicateurs comme une sorte de guide à avoir en tête lorsque l’on s’occupe d’une personne en fin de vie.
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