Le 17 décembre 2021
Elle sollicite auprès de l’agence régionale de santé un état des lieux de l’évolution de l’offre de soins, notamment psychiatriques, dans le département. Antoine Pelissolo, chef de service dans le Pôle psychiatrie du CHU Henri-Mondor (AP-HP), évoque une réorganisation temporaire et une période difficile « pour tout le monde ».
La crise sanitaire s’allonge. Et l’offre en psychiatrie rétrécit. L’alerte est lancée par Laurence Cohen. « Incompréhensible » et « dangereux » pour la sénatrice PCF du Val-de-Marne, qui vient d’attirer l’attention de l’agence régionale de santé au sujet de la situation de l’hôpital Albert-Chenevier, à Créteil. « Faute d’internes et de professionnels paramédicaux en nombre suffisant, l’unité de psychiatrie pour adultes Les Magnolias vient de fermer 20 lits », ce mercredi 15 décembre, écrit la sénatrice dans ce courrier.
Elle rappelle qu’en 2019, une autre unité « s’était vue également amputer de 20 lits qui ont été transférés à une clinique privée située à Crosne », dans l’Essonne. Et qu’en mars prochain, « 8 lits de psychiatrie seront supprimés au sein de l’hôpital Henri Mondor de Créteil au prétexte d’un déménagement du service des urgences ».
« En deux années, 48 lits fermés »
En deux années, « ce sont donc 48 lits qui auront été fermés à l’échelle du groupement hospitalier universitaire Henri Mondor dans le secteur de la psychiatrie, dégradant considérablement la prise en charge » des patients, poursuit-elle. Ce « alors que la crise sanitaire augmente les souffrances psychiques et le besoin d’accompagnement ». « Ces décisions sont incompréhensibles et dangereuses », écrit encore la sénatrice qui demande « un état des lieux de l’évolution de l’offre de soins, notamment psychiatriques », dans le département.
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