Sous la houlette du psychiatre catalan François Tosquelles, l’asile de Saint-Alban en Lozère fut un lieu de grande créativité. Le Musée des abattoirs à Toulouse retrace cette aventure hors norme.
Consacrer une exposition à un psychiatre, est-ce bien le rôle d’un musée ? Celui des Abattoirs à Toulouse revient sur le parcours étonnant de François Tosquelles, réfugié catalan, qui exerça à l’hôpital de Saint-Alban-sur-Limagnole, en Lozère, de 1940 à 1962.
Un lieu isolé, mais passé à la postérité à la fois pour avoir entretenu des liens avec la Résistance pendant la guerre, et caché Paul Éluard et sa femme Nusch, puis Tristan Tzara, et pour avoir favorisé la créativité de patients artistes repérés très tôt par Jean Dubuffet, dans le cadre d’une « psychothérapie institutionnelle » novatrice.
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