- María Elena Navas BBC News Mundo 13 décembre 2021
En janvier 2018, Aurelia Brouwers, une Néerlandaise de 29 ans, écrit sur Facebook : "je me prépare pour mon voyage. Merci pour tout. Je ne serai plus disponible à partir de maintenant".
Quatre heures plus tard, Brouwers s'allonge sur son lit et, entourée d'amis, boit un composé toxique, prescrit par son médecin, pour mourir.
La mort d'Aurélia, dans la ville de Deventer, aux Pays-Bas, survient un mois après que l'État lui accorde le droit de mourir en vertu de la loi sur l'euthanasie et le suicide assisté, qui permet de mettre fin à la vie en cas de "souffrance insupportable et irrémédiable".
Mais Aurélia n'était pas en phase terminale.
La jeune Néerlandaise est autorisée à mettre fin à ses jours en raison de la "souffrance psychologique insupportable" liée à ses troubles mentaux, notamment l'anxiété, la dépression et la psychose.
L'euthanasie est autorisée dans sept pays et la procédure est principalement pratiquée sur des personnes atteintes de maladies en phase terminale, comme le cancer, lorsque le patient n'a plus que quelques mois ou quelques semaines à vivre.
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