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vendredi 1 octobre 2021

Psychiatrie : mieux soigner les jeunes pour désengorger le secteur Réécouter Psychiatrie : mieux soigner les jeunes pour désengorger le secteur

LE 28/09/2021

À retrouver dans l'émission

LE REPORTAGE DE LA RÉDACTION

par Cécile de Kervasdoué

Un Français sur 5 connaîtra dans sa vie un épisode psychiatrique. Dans les trois quart des cas, les premiers symptômes apparaissent entre 15 et 25 ans. À l'hôpital Sainte-Anne, à Paris, un pôle de détection et d'évaluation existe depuis 2003 car soigner tôt ces troubles évite la maladie chronique.

Le Groupement Hospitalier Universitaire, réunit les hôpitaux Sainte-Anne, Maison Blanche et Perray Vaucluse et accueille 60 000 patients parisiens chaque année.
Le Groupement Hospitalier Universitaire, réunit les hôpitaux Sainte-Anne, Maison Blanche et Perray Vaucluse et accueille 60 000 patients parisiens chaque année. Crédits :  Luc Nobout -Maxppp

C'est une maladie chronique qui fait peur. Pourtant, 3% de la population connaîtra un jour dans sa vie un épisode psychotique. Les premiers symptômes : déprime, idées suicidaire, trouble du sommeil, anxiété, isolement, hallucinations olfactives, visuelles ou sonores commencent jeune, entre 15 et 30 ans. En France, 15 000 adolescents et jeunes adultes traversent un épisode psychotique chaque année. Ils ne sont pas tous pris en charge.

Un jeune patient doit être pris en charge maximum 3 mois après un premier épisode psychotique ; sinon ses neurones sont atteints et la maladie peut s'installer. Mais en France, faute de centre d'accueil et de personnels soignants, les délais d'attente peuvent atteindre 2 ans. On a coutume de dire qu'on ne peut pas attendre deux heures pour faire réparer une voiture mais on peut attendre deux ans pour une maladie mentale que l'on sait pas ailleurs très bien soigner ! se désole le professeur Marie Odile Kreps, chef du pôle PEPIT de détection et d'évaluation pour adolescents et jeunes adultes à l'hôpital Sainte-Anne.


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