30.09.21
Les idées suicidaires chez les enfants et les ados ne doivent jamais être prises à la légère
et, en cas de soupçon, les professionnels doivent leur poser la question sans détour, juge jeudi 30 septembre la Haute autorité de santé (HAS), qui publie des recommandations à destination des acteurs de première ligne pour repérer et prendre en charge les jeunes à risque. Depuis plus de 30 ans, le suicide représente la deuxième cause de mortalité chez les 15-24 ans et la cinquième cause de mortalité chez les moins de 13 ans
, souligne l'instance qui donne encore quelques sombres chiffres : En 2016, 26 décès par suicide ont été enregistrés chez les moins de 15 ans et 352 chez les 15-24 ans
.
Il est donc important de prendre au sérieux la parole de tous les enfants et adolescents qui expriment ces idées et de leur apporter une réponse réactive et adaptée
, poursuit la HAS, qui prône une écoute active et un questionnement direct
de la part des professionnels, précisant, pour lever tout les doutes, que poser de façon explicite la question à un enfant ou un adolescent sur la présence d'idées suicidaires n'induira pas de telles idées ou même un passage à l'acte
. Parmi les signes qui doivent alerter
, elle cite un changement brutal du comportement, la consommation fréquente de drogue ou d'alcool, les actes d'automutilation ou encore les propos suicidaires, qui ne doivent jamais être pris à la légère
. Pour évaluer le risque, les professionnels peuvent se baser sur une série de questionnaires standardisés.
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