Au Soudan, les membres du Conseil souverain, dont plusieurs sont des femmes, ont validé l'interdiction de la pratique de l'excision, sous peine d'emprisonnement. Un avancée qui va devoir s'accompagner d'un changement des traditions fortement ancrées dans certaines zones du pays.
La pratique ancestrale de l'excision est encore très répandue au Soudan, où, d'après les Nations-Unies, près de neuf femmes sur dix l'ont subie dans l'enfance. Mais depuis le vendredi 10 juillet, cette mutilation génitale, mortelle dans certains cas, est désormais passible de trois ans d'emprisonnement et d'une amende.
Le Conseil souverain soudanais, qui assure la transition démocratique dans le pays depuis la chute d'Omar el-Béchir jusqu'à la tenue d'élections en 2020, vient de valider une série de lois votées en avril par le gouvernement criminalisant l'excision.
Le texte adopté considère désormais comme "crime" la mutilation des organes génitaux des femmes. Il autorise aussi la fermeture par les autorités des cliniques ou des lieux pratiquant l'excision
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire