Par Leïla Marchand Publié le 18 juillet 2020
Le choc économique de la pandémie « va enflammer la colère publique » et entraîner des « troubles majeurs » au second semestre 2020, d'après un cabinet d'étude des risques. Une quarantaine de pays, principalement en Afrique et en Amérique latine, pourraient faire face à des manifestations de rue sans précédent.
La pandémie a transformé le monde en une poudrière. Alors que les retombées économiques s'accumulent, mettant des millions de personnes au chômage, les manifestations risquent de se multiplier à l'échelle mondiale, prévient une analyse de Verisk Maplecroft.
Ces possibles conflits sociaux « représentent un risque pour la stabilité intérieure des pays, à un niveau rarement vu au cours des dernières décennies », peut-on lire dans ce rapport du cabinet britannique de conseil en gestion des risques. Bien évidemment, les pays les plus concernés sont ceux où la crise économique vient s'ajouter à une colère préexistante contre les gouvernements.
Verisk Maplecroft a identifié 37 pays « qui feront face à des troubles majeurs durant le second semestre 2020 ». Ils sont principalement situés en Afrique et en Amérique latine, notamment au Nigéria, en République démocratique du Congo, en Ethiopie, au Venezuela et au Pérou. Mais la fin d'année pourrait également être « explosive » dans les principaux marchés émergents tels que le Bangladesh, la Turquie et l'Egypte.
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