Le male gaze décrit les enjeux de pouvoir entre les sexe dans les séries télé, les jeux vidéo, la pub ou l'art. Image Jeanne Macaigne pour Libération
«L» rendra compte, chaque dernier samedi du mois, des innombrables débats suscités par les luttes féministes, les études de genre, le combat LGBTQI+, l'intersectionnalité, et toutes les percées intellectuelles, conceptuelles, révérées ou contestées, qui sont autant de bornes vers l'émancipation.
Le séisme #MeToo et ses répliques l’ont rappelé bruyamment à la face du monde. Plus personne – et surtout pas les nouvelles générations – ne s’accommodera d’une société régie par les inégalités de sexe et de genre. Être maître de son corps. Ne plus consentir aux évidences ni aux violences. S’interroger inlassablement sur les rapports de force dans l’entreprise, dans la rue, dans les couples… Et se poser finalement les seules questions qui vaillent. Qui a le pouvoir ? Qui fait l’histoire ? Qui tient le regard ?
A cet égard, #MeToo fut une extraordinaire prise de conscience. Un bouleversement qui a entraîné dans son sillage une libération de la parole sans précédent, sur le sujet des violences sexuelles et de genre mais pas seulement. Les lignes bougent. Doucement. Mais en profondeur. «Nous sommes en train de vivre un changement de paradigme dans l’organisation du genre et de sexualité semblable à celui que nous avons vécu à d’autres époques avec la sécularisation des savoirs ou l’abolition de l’esclavage», rappelle le philosophe Paul B. Preciado, chroniqueur à Libération.
Pour contribuer plus encore à transformer en actes cette révolution des perceptions, Libération vous propose chaque dernier samedi du mois une nouvelle newsletter. Elle s’appelle «L». Elle rendra compte des toutes dernières idées, théories, recherches et outils qui permettent de repenser les places, les genres et les sexualités. Questionner les identités sexuelles et la quête d’égalité. «L» comme elle, bien sûr. Mais aussi comme LGBTQI+. «L» comme lui, le féminisme n’est pas seulement une affaire de femmes. Enfin, «L» comme Libération, qui fut et sera toujours aux avant-postes de la libération des femmes et de la visibilité homosexuelle et trans.
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