Microsoft a profité de sa conférence Build 2018 pour annoncer qu'au rythme actuel de progression de ses recherches, elle disposera d'un ordinateur quantique d'ici cinq ans. L'informatique quantique, au lieu d'utiliser les traditionnels bits (d'une valeur binaire de 0 ou 1), utilise des "quantum bits", ou qubits. Chaque qubit se compose d'une superposition de deux états de base qui correspondent à des amplitudes de probabilité. En augmentant le nombre de qubits, on augmente exponentiellement la puissance de calcul de l'ordinateur quantique.
Mais ce qui différencie l'informatique quantique des probabilités classiques, c'est que ces amplitudes peuvent interférer les unes avec les autres (et se détruire mutuellement) lorsqu'elles ne sont pas mesurées. On peut donc faire en sorte que les calculs menant à des résultats erronés se détruisent tandis que ceux menant à la bonne réponse se renforcent. Il est possible par ce biais de résoudre certains problèmes spécifiques qui sont hors de portée des ordinateurs conventionnels.
Les cas d'usage les plus souvent cités sont la recherche de nouveaux processus chimiques (par exemple pour créer des fertilisants à basse température et basse pression), la science des matériaux (pour obtenir un supraconducteur à température ambiante) ou encore l'intelligence artificielle (pour créer de meilleurs modèles et les entraîner beaucoup plus vite).
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