De la découverte de la structure de l’ADN par Watson et Crick en 1953 à la première carte complète du génome humain en 2003, il a fallu 50 ans d’efforts et de recherches, tant les difficultés scientifiques et techniques à surmonter étaient immenses. Et lorsqu’au début de notre siècle, cette entreprise pharaonique de décryptage de l’ensemble du génome humain fut enfin achevée, une partie de la communauté scientifique fut tentée de croire que les gènes de notre espèce, à présent entièrement répertoriés et cartographiés, allaient livrer rapidement l’essentiel de leurs secrets.
Pourtant, il faut nous résoudre à admettre que, depuis 15 ans, la montée en puissance de la génomique, puis de l’épigénétique, est venue considérablement enrichir et élargir la vision « mécaniste » que l’on pouvait encore avoir de la génétique à la fin du siècle dernier et ne cesse de dévoiler la prodigieuse complexité du vivant. En voici quelques exemples récents, loin d’épuiser ce foisonnant champ disciplinaire qu’est devenue la génétique.
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