Par Julien Morin 4 mai 2018
Visé par un rapport accablant commandé par le ministère de la Santé, le CHU de Grenoble réagit. Non, le management "n'est pas déshumanisé" pour Jacqueline Hubert, la directrice générale. La direction présentait toutefois un plan, vendredi, visant à l'amélioration des conditions de travail.
Jacqueline Hubert (au centre), directrice générale du CHU de Grenoble © Radio France - Julien Morin
Après les attaques, le CHU de Grenoble réagit. Après quatre mois de discussion avec les personnels, la direction a présenté vendredi son très attendu plan d'action visant à l'amélioration des conditions de travail. Un mal être pointé par le rapport Couty, le médiateur national chargé de l'enquête. Accusations de harcèlement, de recherche permanente de la rentabilité, des cas de souffrance au travail, de burn-out, d'arrêts maladie et de démissions, cristallisés par le suicide d'un neurochirurgien en novembre 2017. Restée jusque là silencieuse, la directrice générale Jacqueline Hubert s'est exprimée.
Quelle réaction au rapport Couty ?
"Je ne vais pas vous dire que ce rapport nous a laissé indifférent. Nous avons été surpris sur sa sévérité, sur le fait qu'il est exprimé des choses assez fortes (...), il y a eu beaucoup de souffrances au CHU suite à sa parution. Sur les accusations de management déshumanisé, je m'inscris en faux. J'ai une longue expérience hospitalière, j'ai travaillé dans tous les secteurs, je m'inscris en faux. Je pense que l'on essaye d'être près de nos personnels, près de nos cadres, près de nos syndicats."
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