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«En un mot, c’est LA collection!»
SUISSE
Arts visuelsAu moment où la frénésie pour l’Art Brut gagne le monde, l’institution lausannoise joue plus que jamais son rôle de pilier et de repère historique.
La cote d’amour de la Collection de l’Art Brut à Lausanne ne faiblit pas. Au contraire, elle accueille plus de 40?000 visiteurs par année.Image: ODILE MEYLANArt brut… Le jour où l’étiquette est venue se coller à Lausanne comme une deuxième peau, grâce à l’accueil de la Collection de Jean Dubuffet, sa part d’ombre l’emportait encore. C’est quoi? C’est qui? C’est l’art des fous, disait-on pour résumer. Les plus dubitatifs lui donnaient du «pittoresque» et les plus éblouis du «sauvage», laissant aux plus aventureux l’expérience de l’éveil ou du réveil des sens sans avoir besoin de mots pour le dire. Quarante ans plus tard, le marché de l’art en manque d’oxygène a rattrapé cette production faite par la marge et destinée à y rester, comme il l’a fait avec les arts premiers ou le street art. On ne compte plus les galeries, les initiatives muséales, les collections privées, les foires, les découvreurs, les découvertes et donc… les records sur un marché où Christie’s joue déjà placé. En janvier, la maison de vente a abattu sa première carte avec une vacation entièrement dédiée à l’Art brut qui a totalisé 1,54 million de francs. Et elle entend bien faire décoller ce secteur où les récits épiques de l’Américain Henry Darger peuvent s’envoler entre 320 000 et 550 000 francs et où le Bernois Adolf Wölfli, autre figure historique majeure, frôle les 120 000 francs. Rangé derrière un bataillon de nuances – outsider art, art singulier, folk art, neuve invention – l’engouement est viral. Un peu par le refus – le même que Dubuffet en 1945 – d’une scène contemporaine autosatisfaite de son hermétisme! Un peu, aussi, par un effet de mode laissant la Collection de l’Art brut à Lausanne batailler seule pour préserver l’intégrité du père.Lire la suite ...
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