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mardi 5 août 2014

Sortir de la pauvreté : quelques chiffres et beaucoup d'idées reçues

Le Monde.fr | 
Alors que la Grèce vient d'afficher le plus haut taux de pauvretéde la zone euro, la France compte encore 14 % de pauvres, selon la définition de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) :
« Une personne est dite pauvre, ou en situation de pauvreté monétaire, lorsque son niveau de vie est inférieur à 60 % du niveau de vie médian de l’ensemble de la population. »
Outre la crise économique qui n'arrange rien, plusieurs facteurs peuvent expliquer la difficulté à sortir de cette situation.
L'Insee, qui a publié son rapport annuel sur les revenus et le patrimoine de ménages en juillet, s'est penché sur le sujet, tout en reconnaissant d'emblée que « démêler les différents facteurs susceptibles de jouer sur la pauvreté monétaire et sur sa persistance nécessite de recourir à des modèles économétriques relativement sophistiqués ».
En plus des nombreux chiffres qui sortent de cette étude, l'édition 2014 permet de remettre en cause plusieurs idées reçues sur le sujet.

Les couples mieux lotis que les célibataires

Certes, vivre en couple plutôt que d'être célibataire diminue le risque d'être pauvre (moins de 10 % des individus vivant à deux sont pauvres en 2010, contre 14,1 % pour la population totale). Mais une personne pauvre n'a pas plus de chance de sortir de la pauvreté si elle vit en couple que si elle vit seule.
Un effet analogue s’observe également en fonction du diplôme du conjoint. Dans un couple, si le
conjoint a le baccalauréat plutôt qu’un BEP ou un CAP, alors la probabilité d’être pauvre diminue.
Autre nuance ajoutée par l'Insee : on est moins pauvre quand on vit en couple, à condition que le conjoint avec lequel on vit ne soit pas inactif (étudiant, retraité, personne au foyer).


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