Le développement des organes génitaux du petit garçon concentre souvent beaucoup d’interrogations de la part des parents inquiets de savoir si tout est bien normal. Le prépuce, peau qui recouvre l’extrémité du sexe masculin, est en particulier l’objet d’attentions souvent excessives issues de pratiques traditionnelles inutiles voire nocives.
Les temps changent, les pratiques médicales évoluent. On nous apprenait, lors de nos études médicales (au siècle dernier...), que le prépuce des enfants devait être décalotté progressivement mais régulièrement et fermement afin d'éviter des «adhérences» nuisibles à son bon fonctionnement. Cet usage ancestral s’accompagnait de saignements et de douleurs que la médecine officielle banalisait (« A cet âge, il ne sent rien et de toute façon, il ne s'en souviendra pas"). Ce rituel a été contesté par des études statistiques qui ont démontré que, spontanément, presque tous les garçons arrivaient à une rétraction complète de leur prépuce en fin de puberté sans qu'aucune manœuvre de traction antérieure intempestive n’ait eu lieu.
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