Pour LePoint.fr c’est «une idée qui a de quoi surprendre». On pourrait aussi que cette idée n’ait pas émergé plus tôt. Résumons: le CHU de Clermont-Ferrandannonce l'ouverture, dès la rentrée, d'un «bar à vin» dans le service de «soins palliatifs». C’est une première. Cela se passe au CHU de Clermont-Ferrand et on la doit au Dr Virginie Guastella. Tout est raconté par le menu sur le site «L’actu des CHU».
L’affaire sera amplement commentée dans le milieu hospitalier. Le Dr Virginie Guastella, chef du service des soins palliatifs de l’hôpital auvergnat, s’en explique. «C’est une autre façon de penser le prendre soin de l’autre» répond-elle aux critiques. Le Dr Virginie Guastella est un cas: elle défend, pour ses patients, «le droit de se faire plaisir et de faire plaisir». Même en fin de vie. Surtout en fin de vie.
Mais nous sommes en milieu hospitalier. Et le médecin précise que la consommation, si elle «égaiera un quotidien souvent difficile», sera «médicalement encadrée». Elle ne précise pas encore quelles seront les modalités de cet encadrement. Le Dr Guastella rappelle aussi que les Français «entretiennent un rapport hédonique à la nourriture et au vin, synonymes de moments privilégiés de partage et de convivialité». Pourquoi dès lors leur refuser les plaisirs organoleptiques qu’ils ont connus tout au long de leur vie au moment même où ils la quittent? On pourrait élargir la question - et ouvrir à cette occasion le dossier de la qualité (généralement) détestable des mets hospitaliers et, plus encore, celle de l’insanité de leur présentation.
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