Une entrée vitrée et cossue aux allures d'hôtel de luxe pour les riches, une porte dérobée dans une ruelle mal éclairée pour les pauvres : c'est "la tendance montante sur le marché londonien des immeubles haut de gamme", révèle une enquête du journal britannique The Guardian.
Pour faire face à la crise du logement qui sévit dans la ville la plus peuplée d'Europe, les promoteurs britanniques ont l'obligation de prévoir dans chacun de leurs projets immobiliers des logements à loyers modérés s'ils veulent obtenir leur permis de construire. Cette obligation, qui vaut pour toutes les nouvelles constructions, s'applique donc également aux immeubles de luxe. Depuis quelques années, afin de contourner la loi, les immeubles des plus riches destinent des portes dérobées aux locataires les plus modestes. Baptisées poor doors, ces "portes pour pauvres" "sont devenues courantes à Londres", rapporte le quotidien.
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