Caroline Guignot 31 janv. 2024
À retenir
- Parmi les 1.093 médecins interrogés dans une enquête française, plus de 84 % déclarent consommer de l'alcool, 36,4 % ayant une consommation jugée à risque.
- Les principaux facteurs associés avec cette consommation à risque étaient principalement l’usage de cannabis ou d'autres drogues illicites, mais également la prise de médicaments psychotropes ou la consommation excessive de café dans une moindre mesure.
- Les médecins ayant consulté pour leur addiction étaient rares, même si la plupart exprimaient un intérêt pour une telle démarche. Les obstacles à l’intégration d’un programme de prise en charge dédiée cité par les praticiens sont le déni de la maladie, la peur d'être jugé ou la stigmatisation.
- Selon les auteurs, il existe un risque de retard dans la démarche de soins, ce qui peut « exacerber les complications, les médecins négligeant leur propre santé en s'auto-diagnostiquant et en s'auto-prescrivant des médicaments », sachant qu’il existe probablement des médecins qui « peuvent également sous-estimer ou ignorer leurs propres difficultés, les empêchant de recevoir les soins dont ils ont besoin ».
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