La revalorisation de la rémunération des aides-soignants s’opère depuis le 1er janvier 2024. Mais malgré cela, le métier souffre encore d’un manque de reconnaissance et, par conséquent, d’attractivité.
Les soignants bénéficient depuis le 1er janvier 2024 d’une légère revalorisation de leur salaire, afin de «renforcer l’attractivité» des métiers de l’hôpital et de «reconnaître les contraintes particulières» du métier, comme l’a annoncé Elisabeth Borne en août dernier. La rémunération du travail de nuit en milieu hospitalier est ainsi majorée de 25% pour les aides-soignants et les infirmiers, et l’indemnité pour le travail dominical et des jours fériés est revalorisée de 20%. Selon la Première ministre, ces mesures présentent un coût annuel de 1,1 milliard d’euros.
Ils sont 400 000 aides-soignants à exercer en France, selon les chiffres du ministère de la Santé : 225 000 en établissements de santé, 155 000 en Ehpad et 23 000 en services de soins à domicile. L’aide-soignant travaille auprès de personnes âgées, malades ou dépendantes, et leur apporte de l’aide pour les repas, la toilette, pour se déplacer, et parfois pour l’entretien de la maison.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire