Mardi, 09/01/2024
Les souvenirs se stockent dans notre cerveau. Il s’agit d’informations qui dérivent d’expériences et qui s’incorporent dans notre cerveau. Cette incorporation se fait sous forme de modifications dans des ensembles de cellules, qu’on appelle cellules d’engramme. Cependant, les mécanismes de ces modifications restaient mal connus.
Les cellules d’engramme sont des neurones spécifiques. Ils s’activent au cours d’une expérience vécue et subissent des modifications physiques et chimiques durables. Ils peuvent ensuite être réactivés de manière sélective pour produire la récupération de cette expérience, c’est-à-dire un souvenir. Il est également possible de les inhiber si l’on ne souhaite pas se remémorer cette expérience.
Une théorie postulée il y a plus de 100 ans estime qu’on peut définir les cellules d’engramme, ou simple engramme, comme la "substance" de notre mémoire. Il s’agirait donc d’une sorte de réalité physique des souvenirs. Cet engramme résulterait d’un ensemble de neurones. Plus les connexions entre ces neurones sont fortes, plus l’engramme est ancré et plus le souvenir sera durable.
Une étude précédente a cherché à démontrer l’existence de ces engrammes. Cela a permis de définir l’engramme comme l’unité de base de notre mémoire. Cependant, son fonctionnement restait encore un mystère. Les scientifiques souhaitaient notamment comprendre comment les modifications des neurones lors de la création des souvenirs pouvaient avoir lieu. En particulier, ils veulent savoir comment ces changements peuvent contenir des informations spécifiques et créer de nouveaux souvenirs.
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