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La période des Fêtes, synonyme de joie et de réjouissances pour certains, rime avec tristesse et dépression pour d’autres. Beaucoup ont tendance à se sentir triste voir angoissé à l’approche des fêtes de Noël et du Nouvel An. Le hiatus est trop grand entre les images de familles parfaites et heureuses et la « vraie vie » faite de solitude, de deuils, de maladies, de difficultés financières.
Quand les amis courent après les sapins de Noël, les bouteilles de champagne, le foie gras et les papillotes, il est difficile de briser ce qui semble être leur bonheur. Quand l’année a offert son lot de deuil, de divorces, de faillites, de guerres il est compliqué d’enfiler la tenue de Père ou Mère Noël et de faire semblant que le bonheur est là, palpable. Les mines épanouies autour de vous semblent si loin de votre propre personne que vous tentez de fuir…
Arrive alors, comme une vague de submersion, un sentiment de déprime, de nostalgie, des appréhensions, des moments de doutes, voire des angoisses incontrôlables. Chaque année c’est la même rengaine et cela porte un nom : la natalophobie.
Littéralement, c’est la phobie de Noël qui, en psychiatrie, appartient à la famille des troubles anxieux. C’est une phobie simple qui se cristallise sur un objet spécifique, comme la peur des araignées par exemple. Les Anglo-Saxons l'appellent "Holiday syndrome" ou syndrome des fêtes (le terme a été utilisé en 1955 pour la 1e fois par le psychanalyste James Cattel). Ce qui est rejeté c’est le bonheur obligé, la félicité sociale et familiale qu’il faut absolument afficher alors que la réalité peut être tout autre !
Cette forme de déprime dite "déprime de Noël" concerne une personne sur quatre dans les pays occidentaux.
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