Des patients qui présentent «davantage un trouble de comportement qu’un trouble de santé mentale» compliquent le travail du personnel de l’urgence psychiatrique du CHUL, à Québec. Le personnel dénonce le mince équilibre entre le système de santé et le système judiciaire.
Depuis quelques mois, l’urgence psychiatrique traverse «une grande vague d’agressivité», dénoncent certains employés qui ont préféré garder l’anonymat pour éviter des problèmes avec des patients.
«On en voit au quotidien des gens qui brisent des choses et qui sont agressifs, et ce n’est pas toujours volontaire. Mais de plus en plus, ce sont des personnes très conscientes de leurs gestes et qui en profitent. Ils profitent de l’unité psychiatrique où les gestes sont en quelque sorte pardonnés, ils le savent», témoigne une infirmière au bout du fil avec Le Soleil.
Elle travaille à l’urgence psychiatrique depuis quatre ans et se considère en mesure de distinguer les patients qui ont de véritables problèmes de santé mentale et ceux qui ont envie de se défouler.
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