Par Vincent Martin, Docteur en informatique, Université de Bordeaux et Christophe Gauld, Pédopsychiatre et médecin du sommeil, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Avec la crise sanitaire, l’idée de proposer des « robots-thérapeutes » a ressurgi. Mais quel bénéfice pour les patients ? Sont-ils si objectifs ? Explications
« Bonjour Monsieur. Je vous en prie, installez-vous. Alors… comment allez-vous depuis la dernière fois ? »
Et si, dans quelques années, cette phrase anodine n’était plus prononcée par un psychiatre en chair et en os mais par une IA, une Intelligence artificielle ? Avec la résurgence récente de la psychiatrie dans le débat public, notamment en raison de la crise sanitaire, l’idée de proposer des systèmes de suivi de la santé mentale intégrant des IAs a ressurgi.
Elle est, soyons honnêtes, loin d’être nouvelle puisqu’on trouve la première trace d’un chatbot (programme de dialogue) dédié à la psychiatrie, nommé ELIZA, dès 1966. Ces dernières décennies, les avancées en Intelligence artificielle ont permis la montée en puissance des chatbots, « robots thérapeutes » ou autres systèmes de détection de l’état de santé à travers la voix.
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