PAPERJAM
Écrit par Mathilde Obert Publié Le 07.09.2022
La CNS demande à son conseil d’administration de se prononcer sur un échec des négociations pour la prise en charge des séances de psychothérapie. Un moyen d’accélérer le processus, selon elle, alors que la Fapsylux dénonce une tentative de bloquer l’introduction d’une proposition de tarifs à la Commission de la nomenclature.
«L’amélioration de la prise en charge des traitements de souffrances psychiques par l’assurance maladie est une priorité. Toutefois, il n’est pas encore possible d’assurer une telle prise en charge pour les séances de psychothérapie, faute d’accords et malgré tous les efforts entrepris.» Mardi 6 septembre, la Caisse nationale de santé (CNS) actait, par communiqué de presse, l’échec des négociations avec la Fapsylux. Elles avaient commencé en 2017.
Pourquoi annoncer un échec des négociations, alors qu’aucune date butoir n’avait été fixée? «C’est une méthode pour passer à une étape qui permettra de rendre les choses plus rapides», explique à Paperjam un porte-parole de la CNS. «La loi prévoit désormais qu’une instance indépendante écoute les arguments des deux parties.» La Caisse nationale de santé espère une prise en charge «dans le courant de l’année 2023». Il faut toutefois noter que l’échec n’a «pas encore été décidé officiellement. Le conseil d’administration devra se prononcer à ce sujet lors de sa réunion du 14 septembre.»
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