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« Complicité d'importation en contrebande de marchandises dangereuses » et « propagande en faveur de produits permettant de donner la mort ». C’est par ces motifs qu’ont été mis en examen onze membres de l’association Ultime Liberté, qui milite pour la légalisation du suicide assisté. Parmi eux, François Galichet, philosophe, est mis en cause pour avoir aidé des personnes souhaitant mourir à se procurer un barbiturique létal. Un choix qu’il assumait déjà dans son essai Qu’est-ce qu’une vie accomplie ? (Odile Jacob, 2020) au nom du droit de chacun à choisir sa propre mort.
Nous l’avons rencontré, et il nous expose les raisons de son engagements et les arguments en faveur du suicide assisté. D’après lui, la possibilité de mourir aiderait surtout à mieux vivre, reprenant à son compte le mot d’Emil Cioran : « Sans l’idée du suicide, je me serais tué depuis longtemps. » Que l’on soit d’accord ou pas avec François Galichet, sa parole mérite d’être entendue.
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