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25/01/2021
Les chercheurs de la Stanford University School of Medicine ont découvert que le blocage d’une seule protéine, appelée 15-PGDH, permet de restaurer la masse et la force des muscles chez la souris âgée. A contrario, la surexpression de cette protéine appliquée à de jeunes souris provoquait l’atrophie et l’affaiblissement de leurs muscles. Ces chercheurs ont peut-être mis le doigt sur un traitement potentiel de la sarcopénie.
La sarcopénie désigne la perte musculaire progressive observée chez les individus à partir de 50 ans ; elle se solde par une perte fonctionnelle et une altération de la qualité de vie. À terme, elle peut conduire à une diminution supérieure à 30 % de la masse musculaire initiale. Cette maladie — ainsi qualifiée par l’Organisation mondiale de la santé en 2016 — affecte toutes les personnes âgées, y compris celles considérées en bonne santé et pratiquant une activité sportive. Elle touche actuellement environ un Européen sur cinq de plus de 55 ans (et pourrait concerner 30 millions de personnes d’ici 2045).
Cette pathologie a de lourdes conséquences socio-économiques, car les personnes qui en souffrent sont exposées à un risque plus élevé de chutes et de perte d’autonomie. Un mode de vie sédentaire et une mauvaise alimentation constituent des facteurs de risque majeurs. À ce jour, il n’existe aucun traitement pharmacologique pour éviter ou limiter le phénomène. Seuls des exercices réguliers de musculation et d’endurance permettent de contrer ces effets du vieillissement.
La sarcopénie (ou dystrophie musculaire liée à l’âge) est due à des changements au niveau de la structure et de la fonction musculaires : les fibres musculaires rétrécissent et le nombre de mitochondries (les micro-usines énergétiques des cellules musculaires) diminue.
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