Par Nathalie Barrès 31 août 2020
À retenir
Un peu plus de cent femmes françaises ayant eu un transfert d’embryon ou une insémination intra-utérine ont été suivies durant le premier trimestre 2020, période d’épidémie de COVID-19. L’objectif de cette étude était de mesurer l’évolution de leurs stress. Globalement très peu de femmes ont décalé leurs consultations à cause de l’épidémie de SARS-CoV-2. La pandémie n’a créé que peu de stress supplémentaire, voire pas du tout.
Méthodologie
Cette étude rétrospective monocentrique française a eu pour objectif de suivre la santé et l’anxiété des femmes enceintes après un transfert d’embryon ou une insémination intra-utérine durant l’épidémie de COVID-19. Les femmes ont été interrogées par téléphone entre décembre 2019 et mars 2020.
Principaux résultats
Au global, 104 femmes enceintes ont été incluses dans les analyses (âge moyen 33,6 ans, IMC moyen 24,8 kg/m2). Parmi elles, 88 n’ont pas modifié leurs consultations médicales.
Limitations
Il s’agit d’une étude rétrospective, monocentrique, de courte durée et portant sur un faible effectif.
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