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“Morgane, tu es un peu moi, un peu nous… La famille de la psychiatrie est profondément triste de ton départ si violent, nous n’oublierons pas”, peut-on lire sur un papier kraft enveloppant deux roses blanches. Le mot signé d’un cœur, écrit par une infirmière en psychiatrie, traduit la vive émotion qui bouleverse plus qu’une profession, qu’une montée d’immeuble, une ville.
Rue Carnot, au pied du numéro 68, les bouquets de fleurs se comptent désormais par dizaines, livrés à la pluie qui ajoute au sentiment de tristesse bien palpable au pied de l’immeuble où s’est noué le drame. Samedi 29 août, les hommages des Annéciens se sont succédé au pied de la plaque de la psychologue sauvagement abattue d’un coup de fusil dans son cabinet, mercredi, par un homme de 75 ans qu’elle s’apprêtait à signaler à la justice pour des faits de nature sexuelle commis sur mineure de 15 ans dans le cadre familial.
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