Alors qu'un accord a été signé ce lundi entre l’assurance maladie et les syndicats d’infirmiers libéraux sur la rémunération des pratiques avancées, cette nouvelle spécialisation, qui doit permettre de donner du temps aux médecins, n'est pas mieux payée. Grosses inquiétudes des intéressés qui fragilisent ce dispositif prometteur.
Ils sont aujourd’hui un petit millier, étalés sur deux promotions en formation. Une avant-garde, en quelque sorte. Nom de code : IPA, pour infirmier en pratiques avancées. En juin prochain, ils seront les premiers à terminer ce cycle d’études supplémentaires de deux ans. Et les autorités sanitaires comme ministérielles les attendent comme le messie. Ne les présente-t-on pas comme une réponse aux déserts médicaux et aux défis d’une démographie médicale fortement déclinante ?
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