De l'expérience d'une rave party à une scène de fin du monde, ces installations monumentales vont en envoûter plus d'un.
Dans le cadre de la biennale des arts numériques Némo, le Centquatre-Paris présente une exposition énigmatique intitulée "Jusqu’ici tout va bien ?", mettant à l’honneur des artistes conceptuel·le·s du monde entier. Le principe de l’exposition fonctionne sur une projection dans le futur, dans un cadre dystopique au sein duquel l’espèce humaine aurait totalement disparu et les œuvres auraient "continué de fonctionner en totale autonomie, sans leurs créateurs ni leur public initial".
Le Centquatre-Paris se transforme en musée abandonné de l’an 2019, et le visiteur se trouve plongé dans une ère apocalyptique :
"Paradoxalement, cette exposition avait été programmée à un âge où les humains s’inquiétaient, justement, de leur possible disparition, de leur remplacement plausible par les machines et les intelligences artificielles. Dès lors, ce qui était une exposition spéculative, interrogeant des futurs plus ou moins désirables, est devenue une exposition d’archéologie sur 2019."
"Out of Power Tower", Kristof Kintera. (© Quentin Chevrier)
Les visiteur·se·s sont donc invité·e·s à errer dans ces "archéologies d’un monde numérique", et voir à quoi ressemblait le monde de l’art en 2019. Qu’est-ce qui préoccupait les artistes en 2019 ? Qu’est-ce qui les inspirait ? Avec quels matériaux créaient-ils ? Et quelles conclusions pouvons-nous en tirer ?
"Tomorrow’s Borrowed-Scenery", Paul Duncombe. (© Quentin Chevrier)
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