blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 1 octobre 2019

IVG en Australie, sexisme et santé mentale, non-mixité à l'école : septembre dans la vie des femmes

Par Marlène Thomas — 

Manifestation devant le Parlement de Nouvelles-Galles-du-Sud le 6 août ; campagne du collectif de femmes entrepreneuses Sista ; du matériel pour effectuer un frottis vaginal ; des enfants d'une école de Kibera au Kenya en 2018 (photo d'illustration).
Manifestation devant le Parlement de Nouvelles-Galles-du-Sud le 6 août ; campagne du collectif de femmes entrepreneuses Sista ; du matériel pour effectuer un frottis vaginal ; des enfants d'une école de Kibera au Kenya en 2018 (photo d'illustration). AFP, capture d'écran Sista
Chaque mois, Libération fait le point sur les histoires qui ont fait l’actualité des femmes, de leur santé, leurs libertés et leurs droits. Quarante-neuvième épisode : septembre 2019. Si vous avez manqué l’épisode précédent, il est ici (et tous les autres sont là).

Libertés

Australie : l’IVG enfin légal dans tout le pays

Mieux vaut tard que jamais. Après plusieurs semaines d’affrontement, le Parlement de l’Etat de Nouvelle-Galles-du-Sud en Australie a décriminalisé l’avortement le 27 septembre. 119 ans après la promulgation d’une loi criminalisant l’IVG, l’avortement est sorti du code pénal et est désormais autorisé sur l’ensemble du territoire australien, souligne le Monde. S’inspirant des Etats voisins, l'Etat où se situe la ville de Sydney autorise l’avortement jusqu’à 22 semaines de gestation. En comparaison, en France, l’intervention est autorisée jusqu’à 12 semaines de grossesse. La loi va même plus loin puisque l’IVG est possible au-delà des 22 semaines avec l’approbation de deux médecins dans un hôpital public. Toute personne cherchant à persuader ou au contraire à dissuader une femme à avorter risque deux ans de prison.
Cette proposition de loi s’était heurtée à d’importantes oppositions du côté des groupes religieux tout comme dans la sphère politique et ce, jusqu’au Parlement fédéral. L’ex-Premier ministre Tony Abbott du Parti libéral a même comparé la proposition de loi à «un infanticide sur demande» lors d’un rassemblement «pro-vie» à Sydney mi-septembre. Alex Greenwich, député indépendant de Nouvelle-Galles-du-Sud à l’origine de cette réforme s’est excusé que «cela ait pris tant de temps». Il a aussi exprimé «sa profonde gratitude» aux autres parlementaires et aux militants des droits des femmes «qui se sont battus pendant des décennies».
Et aussi… découvrez «L», notre nouvelle newsletter féministe ; le programme Cultiv’Actrices a été lancé pour aider spécifiquement les femmes agricultrices ; Sandra Muller, créatrice de #Balancetonporc condamnée pour diffamation.
Sexisme

Le sexisme affecte la santé mentale des femmes

Une étude menée par des chercheurs de l’University College London et publiée dans le journal Health Psychology démontre que le sexisme peut bel et bien affecter la santé mentale des femmes. Comme le rapporte Santé Magazine, 3 000 femmes les ont informés sur les discriminations liées au sexe qu’elles vivaient au quotidien et sur leur état de santé mentale en 2009-2010 puis en 2013-2014. Les résultats montrent que les femmes ayant signalé une telle discrimination (sentiment d’insécurité, insultes, agressions physiques, stratégie d’évitement de certains endroits) sont trois fois plus susceptibles de déclarer une dépression clinique et de développer une plus mauvaise santé mentale les quatre années suivantes.
«Nous avons constaté que les femmes ayant signalé une discrimination sexuelle étaient plus susceptibles d’être déprimées et d’avoir une plus grande détresse psychologique, ainsi qu’une plus mauvaise santé», note Dr Ruth Hackett, coauteure de l’étude. L’équipe note plusieurs explications à ce phénomène : le sexisme peut être un obstacle à un mode de vie sain favorisant le bien-être mental. Par exemple, les femmes peuvent s’interdire de faire du sport dans des endroits qu’elles jugent dangereux ou utilisent des substances pour faire face à ces expériences discriminatoires. Dr Ruth Hackett : «S’ajoute à cela une exposition répétée au stress lié au sexisme qui peut conduire à une "usure" qui perturbe les processus biologiques normaux.» Pour les auteurs, ces résultats montrent la nécessité de lutter contre le sexisme plus seulement en tant que «problème moral» mais aussi en tant que «problème de santé mentale».
Et aussi… les femmes toujours peu visibles sur la scène culinaire ; l’histoire de l’écrivaine québécoise Nelly Arcan qui s’est suicidée en 2009 ; interview de la chercheuse Véronique Blanchard sur le parcours d’adolescentes dites «déviantes» dans les années 50 ; retour sur le concept de «male gaze» ; interview de Laura Mulvey l’une des premières à interroger l’image et l’écriture cinématographique au regard du genre ; chronique sur le «male gaze» dans le film Il était une fois…à Hollywood.
Violences

«Première fois» : le consentement bafoué de milliers d'Américaines

Une Américaine sur seize a vécu une forme de contrainte lors de son premier rapport sexuel : c'est la conclusion d'un article publié dans une revue de l’Association américaine de médecine. L’étude se fonde sur un échantillon de plus de 13 000 femmes âgées de 18 à 44 ans, interrogées dans le cadre d’une enquête des Centres de contrôle et de prévention des maladies réalisée entre 2011 et 2017. Environ 6,5% d’entre elles ont répondu ne pas avoir été consentantes lors de leur premier rapport sexuel, ce qui, extrapolé à la population des Etats-Unis, correspond à plus de 3,3 millions de femmes de cette tranche d’âge. Ces femmes disent avoir subi une ou plusieurs formes de contraintes : 56,4% ont fait l’objet de pressions verbales, 46,3% ont été maintenues contre leur gré, 25,1% ont été victimes de violences, 22% ont été forcées de boire ou de se droguer, 16% étaient sous la menace d’une rupture. En moyenne, les femmes ayant été violées lors de leur «initiation» sexuelle avaient 15,6 ans contre 17,4 ans pour celles qui étaient consentantes.
Tous les groupes ethniques et sociaux sont concernés, avec un risque plus élevé pour les femmes noires, nées en dehors des Etats-Unis, pauvres et moins éduquées. «Ces initiations sexuelles forcées semblent liées à plusieurs problèmes de santé», relèvent les auteurs de l’étude. Les femmes ayant été victimes de viol lors de leur premier rapport sexuel semblent plus susceptibles d’avoir une grossesse non désirée que les femmes consentantes, avortent davantage, souffrent plus d’endométriose, de maladie pelvienne inflammatoire et de problèmes d’ovulation ou lors des règles. Leur santé générale est également plus mauvaise, avec davantage de consommation de drogues ou de problèmes mentaux, relèvent les auteurs de l’étude. Une étude aux conclusions similaires avait été mené par Santé publique France.
Et aussi… une journaliste marocaine jugée pour «avortement» et «débauche» alors qu’il n’y a probablement pas eu d’avortement ; de nouveaux soupçons de viol contre Tariq Ramadan ; à l’ouverture du Grenelle des violences conjugales, les associations soulignaient l’urgence et le manque de financements ; reportage dans un centre d’hébergement pour victimes de violences conjugales des Hauts-de-Seine ; dix groupes thématiques étaient en phase de réflexion pour le Grenelle des violences conjugales lors d’un bilan d’étape ; les premières mesures annoncées par le Premier ministre en ouverture du Grenelle ; reportage avec le président de la République au siège du 3919 ; une enquête ouverte sur le gendarme écouté par Macron lors de sa visite au 3919 ; l’écrivaine syrienne Samar Yazbek revient sur ces femmes qui n’ont jamais renoncé face à la guerre ; «On nous tue et vous nous parlez de tags sur les murs», les féministes mexicaines obtiennent un programme d’urgence sur les féminicides.
Travail

Les start-up féminines peinent à lever des fonds

Les discriminations liées au genre n’épargnent pas les start-up. La première édition du baromètre du collectif Sista et du cabinet Boston Consulting Group (BCG) dresse un bilan accablant. Le sexe des créateurs et créatrices de start-up en France a été passé au crible : 85% des start-up ont été fondées par une équipe 100% masculine, 10% par une équipe mixte et seulement 5% par une équipe exclusivement féminine. En regardant plus en détail, le baromètre montre aussi que les femmes s’associent souvent à des hommes (61% des cas) alors qu’au contraire, les hommes restent plutôt entre eux (9% des cas). A ce rythme, il faudrait atteindre 2090 pour arriver à une parité. Le comportement des femmes serait «rationnel» puisque les start-up féminines ont 30% moins de chance d’être financées par les principaux investisseurs. 
Sur les montants levés, le gap genré est aussi important. Les femmes reçoivent 2,5 fois moins de fonds que les hommes. Sur la totalité des fonds levés, seuls 2% le sont par des start-up féminines contre 89% pour des start-up masculines. BCG pointe un élément d’explication à cette «situation alarmante» : l’état de l’industrie du capital-risque français. «Sur les 29 principaux fonds, la moitié ne compte aucune femme parmi leurs "partners".» Comme le souligne les Nouvelles News, une étude américaine montre que les investisseurs posent des questions sur la réussite de leurs entreprises aux hommes alors qu’ils abordent plutôt les risques pris avec les femmes. «Du coup, ils se font peur et fuient les entreprises créées par des femmes.» Le collectif Sista, créé en 2018, a aussi lancé une campagne sur les réseaux sociaux dans laquelle entrepreneuses, start-uppeuses mais aussi femmes politiques sont grimées en homme sur une photo. Sista espère parvenir grâce à ses actions à 25% de femmes fondatrices de start-up d’ici à 2025.
Et aussi… une tribune de l’historienne Clyde Plumauzille sur la lutte des femmes de chambre de l’Ibis Batignolles, héritières d’une tradition émeutière.
Santé

Cancer du col de l’utérus : l’auto-prélèvement vaginal bientôt possible ?

1 117 morts prématurés à cause du cancer du col de l’utérus et 2 920 nouveaux cas diagnostiqués. C’est le triste bilan dressé dans la quasi-indifférence générale mi-septembre sur les ravages de cette maladie en 2018, note Slate dans un long article. Alors que les progrès observés dans les années 90 stagnent depuis 2005, l’objectif serait que le Programme national de dépistage organisé, en développement depuis 2018, permette «d’augmenter la couverture du dépistage». Le but serait d’atteindre 80% contre 58% actuellement et de supprimer les disparités géographiques. Un point d’autant plus important que les taux de vaccination sont aussi inégalitaires.
Le dépistage par frottis cervico-utérin est recommandé tous les trois ans pour les femmes de 25 à 65 ans. Mais certaines ne le font pas ou pas assez souvent, notamment à cause des difficultés à avoir un rendez-vous chez un gynéco ou à des réticences vis-à-vis de cet examen. Pour la première fois en juillet, comme le note Slate, la Haute Autorité de Santé a donc pris position en faveur de l’auto-prélèvement vaginal pour les femmes de plus de 30 ans. Elles pourraient alors réaliser elles-mêmes ce geste, puis envoyer l’auto-prélèvement pour analyses. Les résultats seraient disponibles une à trois semaines plus tard. Une équipe de médecins et virologues français avaient déjà prouvé l’efficacité de cette solution en 2014. L’avis de la HAS est un premier pas, mais «des expérimentations devront être menées dans la population générale afin d’en évaluer l’acceptabilité, l’efficacité et l’efficience dans le contexte français», relève Slate. Aux Pays-Bas, cette solution est déjà en place pour les femmes n’ayant pas répondu à l’invitation de consulter un professionnel pour réaliser le frottis.
Et aussi…  la vasectomie de plus en plus pratiquée en France, tandis que les autres méthodes de contraception masculine, qui visent à mieux partager la charge contraceptive, peinent à s’imposer ; reportage à la maternité de Lariboisière où le personnel se sent démuni.
Corps, sexualité

Une ado kényane se suicide après avoir été humiliée à cause de ses règles

La précarité menstruelle et plus largement le tabou autour des règles tuent dans certains pays. Le 6 septembre, Jackline Chepngeno, 14 ans, s’est suicidée, selon le journal indépendant kényan Daily Nation (en anglais). En partant à l’école le matin, l'adolescente ne savait pas qu’elle allait avoir ses règles. Selon ses camarades de classe, Jackline Chepngeno était gênée d’avoir taché son uniforme et avait donc du mal à se concentrer, ce qui a attiré l’attention de son enseignante. Selon sa mère, la professeure l’aurait alors qualifiée de «sale» avant de la mettre à la porte. Après avoir confié sa «honte» à sa mère en rentrant, la jeune fille s’est pendue. En colère, environ 200 parents d’élèves ont pris d’assaut l’école pour avoir des explications sur le comportement de cette enseignante. Une manifestation dispersée par la police à coups de gaz lacrymogènes. Le directeur de l’école a refusé de s’exprimer sur cette affaire.
Comme le rappelle la BBC, un rapport de l’Unicef de 2014 démontrait qu’en Afrique subsaharienne, une fille sur dix ne se rend pas à l’école pendant ses règles. Ces dernières ne pouvant pas se payer de protections périodiques. Pourtant, pour lutter contre la précarité menstruelle, le Kenya a adopté en 2017 une loi pour fournir gratuitement des serviettes hygiéniques dans les écoles. Ce drame, sur lequel une enquête est en cours, questionne sur la mise en place de cette mesure. Un comité parlementaire étudie les raisons pour lesquelles le programme n’a pas encore été déployé dans toutes les écoles.
Et aussi… reportage au porno brunch du festival féministe «Comme nous brûlons» ; un compte Instagram lancé cet été illustre la sexualité entre femmes avec des petits dessins précis et légendés. Tout le monde peut participer.
Education

La non-mixité de retour dans une école québécoise

Les filles dans une classe, les garçons dans l’autre. On pourrait croire à un retour dans le passé, mais c’est bien en 2019, au Québec, qu’une école de la région de l’Outaouais a fait ce choix pour ces élèves de 5e année (CM2). Comme le rapporte le journal canadien la Presse, ce projet a été conçu par «l’équipe-école» de cet établissement. Selon Roch Chouinard, un professeur en sciences de l’éducation interrogé par le titre, les classes non mixtes sont souvent des initiatives d’enseignants ou de directeurs d’école. Des expérimentations loin d’être massives mais arrivant «de temps en temps». Pourtant, aucune étude ne montre le bénéfice de séparer les deux sexes selon ce même professeur. En France, cette pratique a été abolie en 1976, bien que certains établissements privés fassent encore ce choix. Une pratique très contestée.
Dans la chronique publiée dans le journal le Droit rapportant cette information, l’enseignante de la classe des garçons fait valoir que «les gars apprennent différemment des filles». Les garçons apprécient moins l’écriture et la lecture ? L’enseignante compte leur faire lire des textes recoupant leurs intérêts. «On va aussi faire plus de robotique, de techno, de programmation», dit-elle. Alors que pour les filles, l’instauration de cercles de lecture est prévue. «En sciences, on va axer plus sur les plantes, le jardinage. On va faire de la robotique pareil. Mais ce sera davantage centré sur les goûts des filles.» Une manière de conforter et de renforcer les stéréotypes sexistes, selon le professeur en sciences de l’éducation. Sans parler de la nécessité de la mixité scolaire pour que filles et garçons apprennent à vivre ensemble. La non-mixité peut avoir des avantages sur des activités isolées, mais pas de façon généralisée, notent les spécialistes interrogés.
Et aussi… un billet sur la polémique lancée par Jean-Michel Blanquer sur les mères accompagnatrices voilées.
Vie privée, famille

Les femmes reçoivent nettement plus de reproches de leur entourage sur leur travail

Mieux vaut ne pas travailler trop tard quand on est une femme, sinon gare aux reproches. L’enquête du ministère du Travail «Conditions de travail et risques psychosociaux» montre que les femmes reçoivent nettement plus souvent des reproches de leur entourage sur leur manque de disponibilité lié aux horaires de travail, rapporte le Parisien«Tu rentres tard»«tu travailles trop», «on ne se voit plus», 13% des femmes et 14% des hommes salariés assurent recevoir ce genre de remarques de la part de leurs proches. Mais le travail à temps partiel plus fréquent chez les femmes «réduit le risque». Chez les salariés à temps plein, l’écart s’inverse (15% pour les femmes et 14% pour les hommes).
Surtout en tenant compte de caractéristiques personnelles et conditions de travail identiques, «la probabilité de rapporter des reproches de l’entourage est environ 20% plus élevée pour les femmes que pour les hommes», révèle l’étude. «ll semble que la persistance de stéréotypes de genre induise une division marquée des rôles sociaux : les femmes ont la charge du travail domestique et des enfants, tandis que les hommes sont légitimes à s’investir principalement dans la sphère professionnelle, ce qui expliquerait qu’ils subissent moins de reproches lorsque leur travail déborde sur leur vie familiale.» Avoir un temps de trajet entre 31 et 60 minutes accroît aussi les reproches pour les femmes, ce qui n’est pas le cas des hommes. Les horaires décalés sont aussi sources de tensions, mais hommes et femmes sont à égalité.
Et aussi… l’ouverture de la PMA pour toutes adoptée par les députés ; un point les dernières retouches au texte sur la PMA ; interview du chef de service d’aide à la procréation au CHU de Nantes ; la Manif pour tous s’enflamme sur la GPA en marge du débat sur la PMA ; analyse de la stratégie des trois ministres en charge du projet de loi bioéthique ; tribune d’une députée LR à propos du projet de loi bioéthique qui ne permettrait pas de lutter contre les discriminations envers les couples de femmes et les enfants conçus par PMA.

Choses lues, vues et entendues ailleurs que dans «Libé»

• La planète Terre compte 7,7 milliards d’habitants et de moins en moins de femmes pour des raisons culturelles, économiques ou sociales. Une situation qui pourrait conduire à terme à une catastrophe démographique, nous apprend TV5 Monde.
• A écouter dans le podcast «les Couilles sur la table», l’interview au long court de Virginie Despentes, auteure notamment de King Kong Théorie. Trois épisodes sur quatre sont déjà en ligne.
• L’intelligence artificielle, notamment l’assistant vocal Siri d’Apple, est programmé pour éviter les sujets considérés comme «sensibles» comme le féminisme ou encore le mouvement #MeToo, révèle le Guardian. A lire en français sur les Nouvelles News.
• Arrêtée pour avoir assisté à un match de foot, une Iranienne de 30 ans s’est immolée par le feu devant le tribunal de Téhéran. Les femmes ont l’interdiction d’assister aux matchs et d’entrer dans des stades dans ce pays. A lire sur le Journal des femmes.
• Une enquête de Slate montre que les applis d’alerte pour les femmes victimes de violences, bien qu’ayant les meilleures intentions, peuvent se retourner contre les utilisatrices à cause d'une mauvaise conception.
• Entretien avec l’avocate Gisèle Halimi à lire dans le Monde, particulièrement connue pour avoir porté le procès de Bobigny sur l’avortement en 1972 (cet été, Libé avait rencontré Marie-Claire Chevalier, défendue par l’avocate après avoir été inculpée pour avoir avorté).
• #WagonSansCouillon, une grande enquête a été lancée par Osez le féminisme pour «mesurer la prévalence des violences sexistes dans l’espace public» mais aussi «l’utilisation et l’efficacité des dispositifs d’urgence»A lire sur Terra Femina.
• Près de 8% des centres pratiquant l’IVG en France ont fermé en dix ans. Un article data à lire sur le Monde.

Aucun commentaire: